Le Code de pratiques pour le porc suscite un très grand nombre de réponses
(Ottawa) le 23 août 2013 — Plus de 4 700 mémoires représentant 32 340 commentaires individuels ont été soumis sur le projet de Code de pratiques pour les soins et la manipulation des porcs lorsque la période de consultations publiques s'est terminée le 3 août dernier. Les mémoires provenaient de toutes les régions du Canada, des États-Unis et du monde entier. Des producteurs, des transformateurs, des vétérinaires, des défenseurs des droits des animaux, le grand public et beaucoup d'autres ont fourni de précieux commentaires qu'examinera maintenant le comité de rédaction du Code.
« La réponse a été extraordinaire. Le Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage apprécie la mobilisation des groupes de personnes intéressées et les commentaires constructifs que tant de personnes ont faits dans leur mémoire », a déclaré Jackie Wepruk, directrice générale du CNSAE.
Les membres du Comité de rédaction du Code de pratiques pour le porc se sont réunis pendant deux jours cette semaine pour examiner les réponses envoyées pendant la période de consultations publiques et pour collaborer à l'établissement d’une version finale du Code. En raison de la diversité des points de vue, de la complexité des enjeux et du nombre de commentaires, la tâche d’achever le Code en deux jours s’est avérée très ardue.
« Le Comité de rédaction du code a entamé un dialogue rigoureux pour faire en sorte de tenir compte de chaque point de vue de façon équitable, d'ajouter Mme Wepruck. Le Comité est satisfait des progrès réalisés, mais il lui faudra plus de temps pour délibérer. Le CNSAE s’engage à faire en sorte que les ressources nécessaires soient en place pour y arriver. » Une réunion est prévue en novembre.
Les codes de pratiques représentent notre compréhension nationale des soins dont les animaux d’élevage ont besoin et des pratiques recommandées à cet égard. Ils sont rédigés au moyen d'un processus fondé sur le consensus de multiples acteurs, dont des producteurs, des transformateurs, des vétérinaires, des chercheurs et des défenseurs du bien-être animal, des gouvernements ainsi que d'autres experts sur ce sujet. Ce modèle de prise de décision collective permet la discussion éclairée des questions de bien-être animal et donne des résultats réalistes dans l'amélioration réelle et continue du bien-être animal.
La période de consultations publiques est un volet important du processus de rédaction du Code. Cela donne aux particuliers et aux organisations l'occasion de faire des commentaires constructifs qui feront en sorte que les codes de pratiques pour les soins et la manipulation des animaux d'élevage et des volailles soient pratiques et applicables par les éleveurs et tiennent compte des attentes de la société en matière de soin des animaux d'élevage.
Le financement des codes de pratiques est assuré par le fonds Agri-flexibilité d’Agriculture et Agroalimentaire Canada dans le cadre de l’initiative « Répondre aux attentes du marché intérieur et international en matière du bien-être des animaux d’élevage » et s’inscrit dans le Plan d’action économique du Canada.
À propos du Conseil national pour le soin des animaux d'élevage
Créé en 2005, le CNSAE est un partenariat de collaboration entre divers acteurs soucieux de partager de l’information et de travailler ensemble au bien-être et à la protection des animaux d’élevage. Le Conseil est le chef de file national en matière de soins aux animaux d’élevage au Canada. Le CNSAE souhaite remercier la Coalition canadienne pour la santé des animaux (CCSA), qui l’a aidé à obtenir des fonds pour ce projet. Pour de plus amples renseignements au sujet du CNSAE, veuillez visiter le site www.nfacc.ca/francais.
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Pour obtenir plus d’information, veuillez communiquer avec :
- • Jackie Wepruk, directrice générale et chargée de projet, Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage, 403-783-4066, nfacc@xplornet.com, nfacc.ca/francais
