COMMUNIQUÉ

Un auditoire diversifié se rallie pour une conférence sur les soins aux animaux d’élevage

OTTAWA, le 12 oct. 2011 /CNW/ - Unis par un engagement solide à l’égard des soins responsables aux animaux d’élevage, un groupe diversifié s’est rassemblé à l’occasion de la Conférence nationale sur les soins aux animaux d’élevage à Ottawa les 5 et 6 octobre. Plus de 130 délégués – éleveurs et vétérinaires, défenseurs des animaux et représentants de services alimentaires – ont pris part à cette rencontre, qui était organisée par le Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage (CNSAE), l’organisme chef de file des initiatives concertées de soins aux animaux au Canada.

La conférence, qui avait pour thème « Faire progresser les soins aux animaux et réfléchir aux attentes du marché », comportait une impressionnante brochette de conférenciers de toute l’industrie agroalimentaire, des éleveurs aux détaillants.

« Cette conférence fera plus que de présenter un vaste éventail de perspectives » a affirmé Robin Horel, PDG du Conseil canadien des transformateurs d’œufs et de volailles (CCTOV) et vice-président du CNSAE dans son allocution d’ouverture. « Nous allons tracer la voie à suivre et montrer que notre action disciplinée change déjà pour le mieux le bien-être des animaux d’élevage et améliore la communication avec le public au sujet des soins que reçoivent ces animaux. »

Jackie Wepruk, la directrice générale du CNSAE, a partagé les progrès réalisés au chapitre des codes de pratiques du Canada, qui sont notre conception nationale des besoins et des pratiques exemplaires recommandées en matière de soins aux animaux d’élevage. Huit codes sont en cours de révision actuellement – un nombre sans précédent qui témoigne de l’engagement solide de l’industrie envers le bien-être et la protection des animaux d’élevage. Mme Wepruk a lancé un défi aux délégués : « Si nous accordons de la valeur au processus d’élaboration des codes, nous devons travailler ensemble à en assurer la viabilité au-delà de 2013, car après cette date, le projet perdra son financement. »

Susie Miller, directrice générale du Développement et de l’Analyse du secteur au ministère fédéral de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, a exprimé comment le gouvernement perçoit le CNSAE. Elle a souligné le rôle de premier plan que joue le Conseil en coordonnant une approche de promotion des soins responsables aux animaux d’élevage. Le CNSAE est aussi une tribune où l’on partage de l’information et où l’on suit l’actualité canadienne et internationale, et c’est l’un des principaux groupes de référence lorsqu’on veut tenir des consultations et trouver des experts. « Nous nous fions au CNSAE pour coordonner l’élaboration et la révision des codes de pratiques, pour assurer la crédibilité du processus et pour établir un Modèle d’évaluation des soins aux animaux (MESA) qui permettra de normaliser l’évaluation et la mise en œuvre des codes » a ajouté Mme Miller.

Les Producteurs laitiers du Canada (PLC) ont été les premiers à renouveler leur code de pratiques et mettront bientôt le MESA à l’essai pour le CNSAE. « Dans l’industrie laitière, nous savons très bien que le bien-être animal crée une situation bénéfique à tous. Une vache heureuse est une vache qui me cause moins de problèmes à moi, l’éleveur, qui donne plus de lait au transformateur et qui a une meilleure vie » a affirmé Ron Maynard, le représentant des PLC.

Geoff Urton, directeur du bien-être animal à la SPCA de la Colombie-Britannique et chef d’équipe national des initiatives concernant les animaux d’élevage à la Fédération des sociétés canadiennes d’assistance aux animaux, a aussi donné son appui aux codes et à l’élaboration de programmes d’évaluation à la ferme. « Les codes ne se situent pas au point final, mais à mi-parcours. Avec la base que constitue le CNSAE, ils sont un excellent moyen d’encadrer notre action. Mais nous devons continuer à les peaufiner pour qu’ils donnent vraiment l’assurance que les animaux sont traités selon des normes acceptables dans les exploitations agricoles, a-t-il dit. Je tiens à féliciter les associations de l’industrie qui ont déjà fait des pas dans cette direction. »

David Smith, vice-président national à la stratégie des ventes au détail et à la durabilité chez Sobey’s Inc., a communiqué aux délégués le point de vue de l’industrie du commerce de détail. La responsabilisation et la transparence sont de plus en plus exigées de son industrie, et l’approche du CNSAE (l’implication diversifiée et plurilatérale des acteurs et l’application de normes) est méritoire selon lui. « Nous avons une occasion d’agir en amont sur la question du bien-être animal. Je trouve le CNSAE et le MESA encourageants. Nous aimerions continuer à améliorer les exemples positifs, sur le terrain, qui attendent d’être racontés » a affirmé M. Smith.

« Je suis touché de voir ce groupe, et le dévouement et la qualité des gens qui s’intéressent à cette question » a indiqué David Fraser, professeur en bien-être animal à l’Université de la Colombie-Britannique en prononçant le discours de clôture de la conférence. Il a salué le nouveau processus d’élaboration des codes : « J’aime l’accent qu’il met sur les mesures axées sur les effets, l’environnement et les processus. Je pense que c’est un bon équilibre qui n’a pas toujours été atteint dans d’autres processus et à d’autres époques. » Il s’est aussi dit préoccupé par l’avenir du CNSAE et a exprimé un espoir : « L’idée que cet organisme est comme un employé contractuel embauché pour une durée déterminée devrait tous nous glacer d’effroi; j’espère que nous retournerons chacun dans notre coin respectif, déterminés à donner à cet organisme l’avenir qu’il mérite. »

Les participants ont aussi entendu des chercheurs scientifiques, des représentants du gouvernement, des producteurs, ainsi que des conférenciers étrangers. On trouvera plus d’information sur la conférence, y compris le texte intégral des présentations, sur le site www.nfacc.ca/2011-conference-cnsae.

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Renseignements :

Jackie Wepruk
Directrice générale du CNSAE
403.783.4066
nfacc@xplornet.com

Le financement des codes de pratiques est assuré par le Fonds de flexibilité pour l’agriculture d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (Répondre aux attentes du marché intérieur et international en matière du bien-être des animaux d’élevage), lequel s’inscrit dans le Plan d’action économique du Canada.