COMMUNIQUÉ

Des stratégies gagnantes pour des soins responsables aux animaux d’élevage

OTTAWA, le 20 oct. 2011 /CNW/ - Le Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage (CNSAE) est en bonne voie de gagner la confiance des consommateurs et de promouvoir des améliorations continues dans les soins aux animaux d’élevage. C’est un message qui a été souligné à plusieurs reprises par les présentateurs de la conférence du CNSAE les 5 et 6 octobre. Rassembler un large éventail de groupes à la même table pour partager de l’information et collaborer à l’avancement du bien-être et de la protection des animaux d’élevage s’avère une stratégie gagnante.

David Smith, vice-président national à la stratégie des ventes au détail et à la durabilité chez Sobey’s Inc., a mis l’accent sur le besoin de solutions concertées. « Les jours des normes définies par les producteurs sont derrière nous. Il faut que le processus soit plurilatéral » dit M. Smith. Le CNSAE a tous les bons acteurs autour de la table. « Sans ces gens qui participent au processus, les détaillants auraient eu du mal à s’impliquer » affirme-t-il.

« La force de l’approche du CNSAE est qu’elle permet de décider de ce qui est acceptable. Il nous faut un énoncé clair des normes de la communauté » a fait remarquer le conférencier Jeff Rushen,universitaire etchercheur scientifique pour Agriculture et Agroalimentaire Canada. « Le processus du CNSAE a beaucoup contribué à rassembler les différents acteurs pour élaborer nos normes communautaires en matière de bien-être animal. C’est pourquoi il est important que les évaluations du bien-être animal que nous faisons au Canada reposent sur des codes de pratiques. Ce sont nos meilleures estimations de ce que la communauté dans son ensemble juge acceptable. »

Catherine Scovil, associée de direction au Conseil canadien du porc, était d’accord : « Nous avons une occasion de faire les choses correctement, et par la même occasion, de maintenir et de regagner la confiance du public envers le monde agricole. »

« Nous sommes définitivement des partisans de l’action du CNSAE. C’est une approche unique que nous avons adoptée ici au Canada, a affirmé Mme Scovil. En plus du processus des codes, nous sommes en faveur de l’élaboration d’outils d’évaluation selon une approche nationale, afin d’avoir une base solide, transparente et uniforme pour toutes les filières, qui renforce notre crédibilité. »

Kathleen Plowman, directrice générale des politiques, Australian Pork Limited, a partagé le processus d’élaboration des codes en Australie et les transformations récentes du marché qui ont poussé l’industrie à passer à un mode de production sans stalles de gestation.

« Nous avions un code modèle très progressiste dont mes producteurs étaient extrêmement fiers », a dit Mme Plowman. Ce code a beaucoup fait progresser le bien-être animal – de nombreux producteurs de porcs ont même dépassé les critères recommandés – mais d’autres changements sont attendus en raison de pressions politiques et sociales croissantes. Elle a ajouté, « Le point où vous en êtes [au Canada] me rappelle où nous en étions [en Australie] il y a environ cinq ans. »

Depuis, le bien-être animal et les groupes de défense des droits des animaux ont lancé des campagnes perfectionnées pour faire interdire l’utilisation des stalles à truies. Mme Plowman en tire des enseignements. « Nous attaquer aux groupes de défense des droits des animaux et du bien-être animal n’aide pas la cause » affirme-t-elle. Elle cherche plutôt à travailler avec les groupes qui expriment leurs préoccupations. « Parce qu’en bout de ligne, nous avons un intérêt commun : le bien-être de nos animaux. »

Susie Miller, directrice générale du Développement et de l’Analyse du secteur au ministère fédéral de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, a salué les codes de pratiques du Canada applicables aux soins et à la manipulation des animaux d’élevage pour leur efficacité à répondre aux préoccupations du public et à les apaiser. À son avis, des normes nationales claires, uniformes et scientifiques, pilotées et appuyées par l’industrie, sont essentielles pour que le Canada soit un chef de file dans le dossier du bien-être animal et pour qu’il atteigne ses buts. Le gouvernement, a-t-elle fait remarquer, croit que le CNSAE a ce qu’il faut pour devenir le communicateur auquel le public fera le plus confiance sur la question du bien-être animal.

On trouvera plus d’information sur la conférence, y compris le texte intégral des présentations, sur le site www.nfacc.ca/2011-conference-cnsae.

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Renseignements :

Jackie Wepruk
Directrice générale du CNSAE
403.783.4066
nfacc@xplornet.com

Le financement des codes de pratiques est assuré par le Fonds de flexibilité pour l’agriculture d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (Répondre aux attentes du marché intérieur et international en matière du bien-être des animaux d’élevage), lequel s’inscrit dans le Plan d’action économique du Canada.