Bulletin du CNSAE : décembre 2012

Dans ce numéro :

  • Conférence du CNSAE sur les soins aux animaux, 9 et 10 octobre 2013
  • Le point sur les codes de pratiques
  • L’essai pilote du programme d’évaluation des soins aux bovins laitiers
  • Troisième Conférence mondiale de l’OIE sur le bien-être animal
  • Activités à venir

Annonce de la conférence – À vos agendas

CONFÉRENCE DU CNSAE SUR LES SOINS AUX ANIMAUX

9 ET 10 OCTOBRE 2013

Hôtel Hilton Garden Inn Ottawa Airport

Thème : Réalisations, défis et orientations futures

Venez entendre parler des réalisations récentes dans le domaine du bien-être des animaux d’élevage au Canada et prendre part aux discussions sur les défis à relever et les orientations futures.

La conférence s’adresse à tous les acteurs du secteur de l’élevage : producteurs, associations de transformateurs, détaillants, entreprises de restauration et de services d’alimentation, gouvernements et organismes de réglementation et de protection des animaux, vétérinaires, chercheurs et journalistes.

Les détails seront publiés sur nfacc.ca/cnsae-conferences

LE POINT SUR LES CODES DE PRATIQUES

Voici un résumé de chaque code en cours de révision :

Bovins de boucherie – Le rapport du Comité scientifique (CS) est parachevé. Le Comité d’élaboration du code (CÉC) a presque terminé la version préliminaire du code à la lumière du rapport du CS.

Équidés – On prépare la version préliminaire du code pour la période de commentaires publics. Cette période s’étend du 3 décembre au 14 février. Il y aura une annonce officielle au début de la période de commentaires.

Renard d’élevage – La période de commentaires publics est terminée. Le CDC examinera maintenant les commentaires reçus, corrigera la version préliminaire au besoin et soumettra le code définitif au CNSAE. Le code révisé paraîtra en avril.

Vison – La période de commentaires publics de 60 jours a commencé le 9 octobre et se termine le 7 décembre. Le code préliminaire peut être consulté et commenté sur le site Web du CNSAE à la page nfacc.ca/codes-de-pratiques/visons.

Porcins – Le travail sur la version préliminaire du code se poursuit : on se concerte sur le libellé définitif de quelques sujets restants. Tous les acteurs font des efforts considérables pour trouver un point d’équilibre qui soit bon pour les animaux, réalisable pour les producteurs et viable pour l’avenir. Le processus prend plus de temps que prévu, mais les choses avancent.

Volaille (poulets, dindons et reproducteurs) – On parachève le rapport du CS en vue de l’examen par les pairs. On est en train de choisir les membres du CÉC..

Volaille (pondeuses) – L’élaboration du rapport du CS se poursuit. Les questions de bien-être prioritaires traitées dans le rapport sont énumérées sur nfacc.ca/codes-de-pratiques/poules-pondeuses.

Moutons – Le rapport du CS fait l’objet d’un examen par les pairs. Le CÉC poursuit son travail de révision du code à la lumière du rapport du CS.

Visitez www.nfacc.ca/codes-de-pratiques pour en savoir plus sur les codes et leur processus de révision.

LE POINT SUR LE MODÈLE D’ÉVALUATION DES SOINS AUX ANIMAUX (MESA)

On poursuit l’élaboration d’un programme d’évaluation des soins aux bovins laitiers selon le processus établi dans la version préliminaire du MESA. Les Producteurs laitiers du Canada entendent faire de leur programme Lait canadien de qualité (LCQ) une plateforme commune à plusieurs initiatives dans les élevages, dont le programme de soins aux animaux. Leur proposition d’intégrer divers programmes de pratiques de gestion exemplaires dans les élevages (l’initiative proAction) vise à promouvoir l’excellence dans les élevages.

La coordonnatrice du programme d’évaluation des soins aux bovins laitiers travaille avec LCQ à harmoniser la démarche employée à l’égard des soins aux animaux. La version préliminaire du programme fera l’objet d’un essai pilote à partir de décembre 2012.

Le comité directeur du MESA continue à peaufiner le modèle, notamment à partir des leçons de l’expérience de l’industrie laitière. Une fois parachevé, le MESA établira un processus crédible à suivre lorsqu’on élabore un programme d’évaluation des soins aux animaux.

La version finale du MESA est attendue d’ici décembre 2013.

Pour en savoir plus : nfacc.ca/modele-de-cadre-devaluation-des-soins-aux-animaux

TROISIÈME CONFÉRENCE MONDIALE DE L’OIE SUR LE BIEN-ÊTRE ANIMAL

La Troisième Conférence mondiale de l’OIE sur le bien-être animal s’est déroulée à Kuala Lumpur (Malaisie) du 6 au 8 novembre; elle avait pour thème : « Appliquer les normes de l’OIE en tenant compte des attentes régionales ». Les recommandations de la conférence sont publiées sur www.oie.int/fr/FW2012/intro.htm.

Le gouvernement malaisien a profité de la conférence pour annoncer qu’il consacrera 80 millions de ringgits malaisiens sur huit ans (environ 26 millions de dollars canadiens) à l’amélioration du bien-être animal par le biais de son plan stratégique national sur le bien-être animal 2012-2020 (NAWSP).

Les conférenciers ont insisté sur l’importance des communautés et des dirigeants communautaires (p. ex., les dignitaires religieux ou les responsables qui ont un lien direct avec les élevages) pour faire progresser le bien-être animal. Les communautés et les dignitaires religieux doivent être impliqués dans le traitement du bien-être des animaux sur le terrain, car on reconnaît que le bien-être animal ne peut être abordé strictement au palier national ou international.

Un changement de cap était visible durant la conférence : on semble délaisser la stricte promotion des approches réglementaires de conformité aux normes de l’OIE, et on semble prêt à explorer des approches non réglementaires. On reconnaît que les lois ne peuvent pas être appliquées à un degré qui garantit entièrement le bien-être des animaux. Les programmes d’assurance de la qualité pilotés par l’industrie sont vus comme un élément essentiel de la conformité aux normes de l’OIE.

La présidente de l’organisme SSAFE, Anne Wilkinson, a donné une présentation sur le partenariat entre l’ISO et l’OIE en vue d’élaborer une spécification technique sur le bien-être animal d’après les lignes directrices de l’OIE. SSAFE favorise l’amélioration continue et l’acceptation mondiale de systèmes et de normes internationalement reconnus pour la protection des aliments, par l’entremise de partenariats public-privé. SSAFE pilote l’initiative de l’ISO en faisant appel à une société d’experts-conseils française, Phylum, pour coordonner le groupe de travail chargé d’élaborer la spécification technique de l’ISO sur le bien-être animal. Mme Wilkinson a noté que les membres de SSAFE, du fait qu’ils se sont dotés d’une vision commune pour avancer, considèrent le bien-être animal et la salubrité des aliments comme des enjeux préconcurrentiels.

Une stratégie mondiale sur le bien-être animal a été proposée; elle a reçu un accueil mitigé. Dans les recommandations de l’OIE découlant de la conférence, on propose néanmoins d’envisager une telle stratégie.

Un congrès régional sur le bien-être animal et les échanges internationaux en Amérique aura lieu les 17 et 18 octobre 2013 à Montevideo (Uruguay).

Le projet Agri-flexibilité

Répondre aux attentes du marché intérieur et international en matière du bien-être des animaux d’élevage – un projet rendu possible grâce au fonds Agri-flexibilité d’Agriculture et Agroalimentaire Canada.

Grâce à la participation financière du fonds Agri-flexibilité d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, le CNSAE offre à la chaîne de valeur canadienne du bétail et de la volaille des outils pour aborder les défis et les possibilités du marché et pour répondre aux attentes sociétales par rapport au bien-être des animaux :

  • par la création de codes de pratiques ou la révision des codes en vigueur,
  • par l’expérimentation, la mise à l’essai et le parachèvement du Modèle d’évaluation des soins aux animaux,
  • par la communication et la promotion des activités actuelles sur le bien-être des animaux d’élevage au Canada.

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