La collaboration fait naître un nouvel « avantage canadien » dans les soins aux animaux d’élevage

(Ottawa) le 16 oct. 2013 : Les démarches consensuelles et les modèles novateurs d’amélioration continue aident le Canada à s’imposer comme un chef de file pour ce qui est de gérer les attentes croissantes et les nouvelles occasions à saisir dans le domaine des soins aux animaux d’élevage. 

C’est ce qui ressort de discussions sur les réalisations, les défis et les orientations futures de la Conférence nationale sur les soins aux animaux d’élevage tenue les 9 et 10 octobre 2013 à Ottawa. Une brochette de conférenciers de renom y a présenté les avancées et les courants d’idées les plus récents concernant le bien-être des animaux d’élevage. La conférence a attiré 140 participants de la chaîne de valeur agroalimentaire et d’autres personnes s’intéressant aux soins aux animaux d’élevage.

« Nous avons fait du chemin et nous avons de quoi célébrer » dit Dan Weary, professeur et titulaire d’une chaire de recherche industrielle du CRSNG (Programme de bien-être animal) à la Faculté des systèmes agroalimentaires de l’Université de la Colombie-Britannique. « Le cadre collaboratif que nous avons créé au Canada et les progrès que nous avons accomplis aux chapitres des codes de pratiques et du Cadre d’évaluation des soins aux animaux, sont d’énormes réalisations. Ce sont des bases solides sur lesquelles nous pouvons construire l’avenir et que nous pouvons fièrement présenter au reste du monde. » 

« Je suis très fier de ce que tous les acteurs ont accompli en collaborant au sein du CNSAE » dit Edouard Asnong, producteur de porcs de Rivière-aux-Brochets (Québec) et président du CNSAE. « Nous pensons que la collaboration entre les divers groupes d’acteurs est la clé d’un véritable progrès. C’est ce que nous avons vu. Cette collaboration définit aujourd’hui la démarche canadienne et permet à tous les intervenants d’aborder les enjeux à une échelle pancanadienne et intersectorielle avec beaucoup plus de succès que ne pourraient le faire les organismes tout seuls. » 

La pièce maîtresse des progrès accomplis par le Canada ces dernières années a été l’élaboration de codes de pratiques révisés pour le soin et la manipulation d’animaux d’élevage. Cinq codes ont été achevés : pour les bovins laitiers, les visons, les renards, les équidés et les bovins de boucherie. Deux autres sont très avancés : les codes pour les porcs et les moutons. Deux de plus ont été commencés récemment : celui pour les poulets, dindons et reproducteurs et celui pour les poules pondeuses. Depuis peu, ces codes sont complétés par l’élaboration d’un Cadre d’évaluation des soins aux animaux, destiné à fournir aux industries une marche à suivre crédible lorsqu’elles élaborent un programme d’évaluation des soins aux animaux.

Les composantes de base que sont la crédibilité et la cohérence exercent aussi un attrait certain dans le commerce de détail et les services alimentaires. « Les soins aux animaux d’élevage font aujourd’hui partie d’un souci croissant pour la responsabilité sociale des entreprises et la durabilité dans le secteur des services alimentaires » dit Tim Faveri, directeur de la Durabilité et de la Responsabilité chez Tim Hortons. « L’un des aspects les plus importants est d’être clair et transparent avec la clientèle. La durabilité n’est pas un but. C’est un cheminement vers l’amélioration continue. » 

Du point de vue de l’industrie des productions animales, en plus de favoriser une bonne gestion, ces initiatives jouent un rôle critique pour mieux faire comprendre les liens entre les éleveurs et le public et pour les renforcer, ont noté plusieurs conférenciers. « Il ne s’agit pas seulement de faire la bonne chose, mais de joindre les gens à l’extérieur du secteur agricole pour leur raconter notre expérience » dit Crystal Mackay, directrice générale de Farm & Food Care Ontario.

De nombreux autres conférenciers ont contribué à engager des discussions sur des sujets divers, dont les priorités et les idées pour la nouvelle génération de progrès à accomplir par le CNSAE et le Canada. Pour ceux qui aimeraient en savoir plus sur la conférence, plusieurs présentations sont disponibles sur le site www.nfacc.ca/francais. D’autres récits des faits saillants de la conférence et des perspectives de conférenciers seront aussi publiés en ligne. 

L’hôte de cette conférence était le Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage (CNSAE), le chef de file en matière de soins aux animaux d’élevage au Canada. Le CNSAE compte 29 organismes partenaires, dont le gouvernement, les industries des productions animales, la communauté vétérinaire, les organismes voués au bien-être animal, le commerce de détail et les services alimentaires, et divers groupes alliés s’intéressant aux soins aux animaux d’élevage.

Les Codes de pratiques sont financés par le fonds Agri-flexibilité d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, lequel s’inscrit dans le Plan d’action économique du Canada.

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Renseignements :

Jackie Wepruk, directrice générale et coordonnatrice du projet, Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage, tél. : (403) 783-4066, nfacc@xplornet.com, www.nfacc.ca/francais

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